Les couches lavables, un grand débat … Entre ceux qui n’en ont jamais entendu parler, ceux qui sont intimement convaincus, ceux (ils sont nombreux) qui font « baaaaah c’est dégueulaaaaaasse », ceux qui disent « encore un truc d’écolos à la con », bref, un grand débat. De notre côté, nous avions opté (enfin j’avais opté et finalement fini par convaincre l’amoureux d’opter aussi) pour les couches lavables et nous sommes revenus dessus. Voici notre histoire (comme dirait l’autre).
Les couches lavables, premier contact
La première fois que j’ai entendu parler des couches lavables c’était il y a des années, je n’avais pas d’enfant, je n’avais même pas de projet concret d’enfant, j’étais encore jeune et innocente. Une collègue, à mon boulot de l’époque, était venue nous présenter la merveille qu’elle venait d’enfanter. Et cette merveille portait des couches lavables, pardi.
Les couches lavables, c’est joli
C’est la première réaction que j’ai eue. La couche était toute simple mais colorée, un joli jaune. Elle avait l’air toute douce, la petite avait l’air d’être confortable dedans. La maman a changé la petite, à un moment, parce que la couche est devenue bleue. Un large éventail de possibles donc, et ça avait l’air génial.
Les couches lavables, c’est dégueulasse
Bon, là c’est ma deuxième réaction, celle à laquelle les gens s’arrêtent en général : qui dit couches lavables dit… je mets les mains dans le caca ? Beurk, jamais, ce n’est pas pour moi. On n’est plus au temps de nos grands-parents, vive la modernité !
Faire le choix des couches lavables
Un jour, je suis devenue moi-même maman, et avant ça, enceinte. Quand on est enceinte puis maman, on a toujours des choix à faire. Allaitement ou biberon, crèche ou nounou, je laisse pleurer ou je laisse pas pleurer, je l’habille uniquement en rose parce que c’est une fille ou je m’ouvre un peu l’esprit, bref. Certains de ces choix n’en sont pas pour certains, cela va de soi. Moi, par exemple, le biberon n’a pas vraiment été un choix, je ne me suis jamais vue allaiter. Les couches jetables, pour beaucoup, ne sont pas un choix, juste une évidence. Pour moi, la question se posait vraiment.
Le côté écologique
C’est ce qui m’a d’abord attirée. Tous ces chiffres qu’on entend sur le désastre engendré par les couches jetables.
- Pour un seul enfant, les couches jetables représentent ainsi 4,5 arbres, 25 kg de plastique obtenu grâce à 67 kg de pétrole brut, 6500 couches jetées aux ordures ménagères, non valorisables, et qui mettront jusqu’à 500 ans pour se décomposer. Si on les incinère, on consomme une énergie significative et émet des gaz toxiques et du C02.
- Les couches jetables représentent 40% des déchets ménagers d’un foyer ayant un enfant entre 0 et 2 ans. Sans compter les excréments contenus dans celles-ci qui peuvent contenir 100 virus ou bactéries,contaminant ainsi le sol et l’eau (source).
À l’argument qui dit que les couches lavables vont consommer énormément d’eau, on leur répondra que les couches jetables consommes 4300 m² d’eau virtuelle alors que les couches lavables en consommeront 2300 m² (source), c’est-à-dire que les couches jetables, faites de plastique, consomment presque deux fois plus d’eau pour leur fabrication que les couches lavables pour leur entretien.
La santé de mon enfant
Si je suis convaincue qu’il faut soigner la santé de la planète, je le suis encore plus sur la santé de ma fille. Et les couches jetables contiennent un bon nombre de saloperies qui me font horreur rien que d’y penser. Je vous laisse regarder ici par exemple pour comprendre vraiment ce qui rentre dans la composition d’une couche jetable classique. Mais retenons par exemple que le gel qui permet d’absorber le liquide et de faire que bébé ait les fesses au sec est composé de polyacrylate de sodium, produit interdit dans les tampons hygiéniques depuis les années 1980… Je ne parle pas non plus de tous ces parfums irritants, ces perturbateurs endocriniens et ces produits cancérigènes.
Et les couches jetables écologiques ?
Sans passer par la case couche lavable, on peut utiliser des couches jetables dites écologiques, qui ne contiennent pas de parfum et ne sont pas blanchies au chlore, par exemple. Cependant, il faut bien qu’elles soient absorbantes et le polyacrylate de sodium y est toutefois présent, même si les fabricants nous disent qu’il l’est en plus petites quantités… Pour un article ultra détaillé sur les couches jetables écologiques je vous renvoie ici : Aurélia a fait des tests de différentes marques, et c’est assez instructif !
Le côté économique
Un autre côté non négligeable des couches lavables est le côté économique. En effet, en moyenne, on dépense 1300 euros en couches pour un enfant de 0 à 3 ans, ça peut monter jusqu’à 1600 euros en moyenne pour des couches jetables dites écologiques. Concernant les couches lavables, si l’investissement est important au départ, il est fait une bonne fois pour toutes. Nous avons dépensé entre 400 et 500 euros pour nos couches. Cet investissement est donc très vite amorti, surtout si on a un deuxième enfant : pas besoin de racheter les couches, elles pourront encore servir !
Bref, vous avez compris que j’étais ultra motivée pour utiliser les couches lavables. Le plus dur a quand même été de convaincre mon amoureux, qui allait lui aussi utiliser ces couches, les laver, les faire sécher, les payer aussi, accessoirement. C’est d’ailleurs ce dernier argument qui a fini par le décider. Et nous voilà partis pour l’aventure des couches lavables.
Choisir ses couches lavables
Dans ce parcours, on a l’impression que le plus difficile est de faire le choix des couches lavables. Je vous assure que non. Le plus difficile est de faire le choix parmi toutes les sortes de couches lavables qui existent sur le marché. Parce que c’est un vrai marché.
Toutes sortes de couches
Je vous fais ici l’impasse sur le compte-rendu de toutes les sortes de couches lavables qui existent et sur leur comparatif, beaucoup d’autres sites font ça très bien. En résumé, les couches lavables se composent d’un truc absorbant à l’intérieur, un insert, et d’un truc imperméable à l’extérieur, une culotte de protection. Dans certaines couches, tout ça est attaché ensemble, la couche ressemble donc beaucoup à une couche jetable, quand on la change, on change tout. Dans d’autres, on peut détacher l’insert, et c’est assez pratique parce que le séchage se fait rapidement et on peut réutiliser la culotte de protection en changeant juste l’insert, ça veut dire que l’investissement de départ est moindre. Dans d’autres encore cet insert est un lange qu’on plie. Bref, pléthore de possibilités je vous disais.
Rien de tel qu’essayer pour se faire une idée
Le conseil que je donnerais est d’acheter quelques couches, deux ou trois, de style et de marques différents et de voir ce qui nous convient le mieux, à nous et au bébé. Les couches qui n’ont pas été choisies pourront quand même servir en dépannage, rien n’est jamais perdu ! Si vous habitez vers Bordeaux, bonne nouvelle, le site eco-bebe y est implanté. J’ai donc pu m’y rendre et voir « en vrai » les couches, les manipuler, avoir des conseils. J’ai ensuite acheté en ligne deux couches et je les ai essayées sur Poupette.
Notre choix à nous
De notre côté nous avons donc choisi des TE2, petit nom pour les intimes : les couches où l’insert qui absorbe peut se détacher de la culotte de protection. Nous avons pris les couches de la marque BabyWiz. Parce que ça nous paraissait économique, qu’elles sont simples d’utilisation, qu’elles sont garanties, qu’elles sont taille unique (donc on peut les utiliser de 0 à 3 ans), bref, on était conquis.
La gloire des couches lavables
Nous voilà donc partis pour utiliser les couches lavables. On a commencé quand Poupette a eu trois semaines-un mois. On nous avait en effet conseillé d’attendre que le cordon tombe pour les utiliser. C’est ce que nous avons fait. Bref, on était ultra contents de les utiliser. Il a fallu prendre le rythme, les lavages, ne pas oublier le temps de séchage. On ne s’interdisait pas d’utiliser des couches jetables quand on partait en weekend. Pas de pression.
Concrètement ça se passe comment les couches lavables ?
Comme des couches jetables. Sauf que, au moment de jeter la couche, on ne la met pas à la poubelle mais dans un seau de stockage. Pour aller plus loin, nous avions également investi dans des lingettes lavables, qui nous permettaient de ne pas utiliser de coton. On les lave avec les couches, tout va bien.
Et le caca dans tout ça ?
Bon, je vous vois venir : non, on ne touche pas au caca quand on utilise des couches lavables. En tout cas pas plus qu’avec des couches jetables ! L’astuce réside dans un voile de protection qu’on place dans la couche et qui est biodégradable. C’est un peu comme une feuille de papier toilette, en plus épais. Concrètement, on récupère ce voile qu’on jette aux toilettes. On ne touche pas au caca. Il fallait le dire. Certains lavent ce voile pour le réutiliser une ou deux fois, nous ne sommes jamais allés jusque là. Pour être totalement écolo, il existe aussi des voiles en polaire : pour rester dans le glamour, le caca « n’accroche pas » et il suffit de l’agiter au dessus des toilettes puis de le mettre à laver.
Oui mais on en fait quoi de nos couches sales, ça pue !
Oui, comme les couches, ça pue. Mais il suffit d’investir dans un seau (au lieu d’une poubelle à couches), et d’un filet de lavage (comme un filet pour les sous-vêtements mais en plus grand). On stocke les couches sales dans le filet, puis quand c’est plein on met directement le filet à la machine, on ne touche donc jamais le caca, je le répète !
Et quand ce n’est pas nous qui la gardons ?
Là, nous avons eu de la chance. Au départ, Poupette était chez une assistante maternelle. Bon gré mal gré, elle a accepté d’utiliser nos couches. Un enfant qu’elle gardait avant en avait, elle s’était juré de ne plus accepter, mais elle l’a fait quand même. Ouf ! Ensuite, à huit mois, Poupette est rentrée à la crèche. Et nous avons une crèche super ! Ils ont accepté les couches lavables, ils avaient déjà eu des enfants qui en portaient et il n’y avait aucun problème de leur côté. Dans tous les cas, on avait acheté un petit « sac de transport », imperméable, qui permettait des stocker les couches sans dégager d’odeurs nauséabondes. Après, quand notre famille ou des copains ont gardé Charlie, nous ne leur avons pas imposé nos couches. La garde gratuite nous a fait avoir des remords !
En conclusion
Nous étions heureux de nos couches, nous le criions sur tous les toits. Les couches se lavaient très bien, nous avions quelques fuites, mais très peu, Poupette les supportait bien aussi. L’amoureux a dit un jour, après avoir sorti de la machine une couche ultra blanche alors que deux heures avant elle était, comme dire, ultra souillée :
C’est vraiment bien ces couches, on a bien fait de les prendre
La désillusion
Vous l’aurez compris, tout ça n’a pas duré. Et le début de la fin a commencé lorsque les premières dents sont sorties, vers 8 ou 9 mois. Les érythèmes fessiers ne sont pas rares dans ces occasions car les selles sont plus acides. Chez Poupette ça a été une catastrophe.
Adieu l’effet fesses au sec
En fait, même si on vous dit qu’il y a un effet « fesses au sec » pour certaines couches lavables, le bébé n’est jamais vraiment au sec, surtout si on utilise ce fameux voile de protection. Alors, apparemment, cela a des avantages : par exemple, le bébé sait plus tôt reconnaître quand il a fait pipi et ça peut être un avantage au moment de ce truc fabuleux qu’on appelle « apprentissage de la propreté ». Pour notre Poupette, ça n’a pas été un avantage. Elle a déjà l’épiderme ultra sensible, là ça a été une horreur : des fesses très irritées, allant parfois jusqu’à saigner, vous voyez le genre.
Des tentatives sans succès
Nous avons donc essayé de changer le voile de protection, celui qui est jetable et qui nuit à cet effet fesses aux secs. Nous avons donc investi (encore !) dans des voiles lavables en polaire, plus doux pour la peau. Il y a eu une petite amélioration mais rien de vraiment probant. Il a fallu se rendre à l’évidence : les couches lavables, ça aura été un échec cuisant.
On a donc arrêté les couches lavables, et c’est allé un peu mieux. J’ai déjà lu des témoignages similaires, nous ne sommes donc pas un cas unique.
Et maintenant ?
Voilà où nous en sommes. Nous avons dépensé pas mal d’argent en croyant faire un super investissement, et nous nous retrouvons à utiliser des couches jetables, écologiques certes, mais jetables. J’ai pensé à revendre mon stock de couches, mais j’ai quand même eu envie de retenter l’aventure avec Poupette, maintenant que l’épisode dents qui poussent est terminé. Dès qu’on a essayé de lui remettre, en à peine deux heures les même problème est réapparu.
Alors on dira qu’on tentera pour un prochain bébé. En espérant que le « problème » vienne de notre Poupette.
Affaire à suivre, donc…
Et vous ? Les couches lavables, qu’en pensez-vous ? Avez-vous réussi à tenir ? Avez-vous essayé ? Êtes-vous tenté ?
19 Comments
Merci pour cet article très intéressant ! Les couches lavables sont une espèce de mini-culpabilité que je porte… Dison que je suis convaincue de tous les avantages comme tu nous les rappelles mais je n ai jamais eu le courage de franchir le pas. Je trouvais les débuts avec mon bébé déjà suffisamment compliqués pour la base (manger / dormir) j avais l impression que j allais me rajouter une difficulté complémentaire. Par ailleurs j aurais aimé essayer mais l investissement de base me semblait quand meme très important et m a un peu rebutée. Mais je garde l idée dans un coin de ma tete, tu viens presque de me redonner envie d essayer malgré tout !
Je comprends tes réticences mais je ne trouve pas ça plus lourd dans l’organisation… Une lessive de plus par semaine, mais c’est tout. Par contre c’est vrai que niveau budget c’est un pas à franchir. Tu n’as pas une personne de ton entourage qui pourra t’en prêter pour essayer ? Ou peut-être pourras-tu en acheter deux ou trois au début, pour voir si ça te correspond… Tu me diras, si jamais tu t’y mets (et que tu as un bébé, accessoirement, pour essayer !).
Merci pour ce témoignage !
J’ai eu le même problème que toi … bon, j’ai attendu un petit peu plus pour sauter le pas, vers les 3 mois de Feuillet, le temps de me remettre de son arrivée … échec cuisant 😭
J’ai tout essayé, plusieurs types, voile jetable ou en polaire, changer plus souvent, … entre les fuites, les érythème fessiers et surtout des brûlures au niveau des cuisses 😢
Problème, j’ai beau adorer mes couches lavables, LutinCoquin va avoir 6 mois et je n’ose pas les ressortir, et je culpabilise devant moi ma poubelle de couches 😥
J’ai l’impression que c’est un problème récurrent… mais certains sont quand même contents et tout se passe sans problème… Est-ce un problème de marque ? De sensibilité ? Reviens me dire si tu arrives à passer le pas avec ton petit et si ça marche….ça m’intéresse !
Voilà, tu m’as donné envie de re-tester et dans la foulée, y’a une vente privée b’bies … j’ai testé leur TE2 hier, pas de soucis coté rougeur, une fuite parce que j’ai mal replacé le pli de protection après la piscine … je teste les TE1 aujourd’hui 😉
Maintenant, si ça passe bien, je vais hésiter sur la vente privée, -50%, c’est intéressant, mais ils ne proposent que des pack alors ça reste cher avec seulement une petite semaines de teste :-s
Oui je comprends, l’investissement est important… Après, ça se revend, même si on perd souvent un peu d’argent… Tiens moi au courant 😉
Mince, c’est vraiment pas de chance ça. Nous c’est l’inverse qu’il s’est passé. A son entrée en crèche à l’âge de 6 mois, notre fille s’est retrouvée avec des jetables sur les fesses (celles fournies par la crèche). Et pour la première fois de sa vie, elle est revenue avec un érythème fessier. Avec en bonus, du bepanthen de partout. Insupportable pour nous alors qu’elle est en couche lavable depuis qu’elle a 1 mois et demi et qu’elle n’a jamais eu les fesses rouges. Ce cirque a duré 2 semaines. On arrivait à retrouver une jolie peau le WE (car elle retrouvait ses lavables) et rebelote la semaine, avec les brûlures chimiques des couches jetables. La crèche a accepté sans problème qu’on les fournisse en lavable. Et depuis, ça roule ! Elle n’a plus jamais eu les fesses rouges car plus jamais eu de jetable sur les fesses (et pourtant elle nous a fait 2 poussées dentaires : 2 dents d’un coup, puis 4 d’un coup !). Mais c’est passé totalement inaperçu.
Ça me semblait logique d’avoir des rougeurs avec les jetables pleines de produits chimiques, et de jolies petites fesses avec les lavables avec leurs tissus naturels. Je me rends compte par le biais de ton article que ce n’est pas le cas 🙁
On a plein de marques différentes, de tissus différents, de modèles différents, et tout convient parfaitement. Sans doute une histoire de peau ?
C’est le genre de témoignages comme le tien qui avait participé à me convaincre pour les lavables ! Quand je faisais mes recherches, je n’avais jamais vraiment entendu parler de problèmes de fesses rouges. Donc je pense vraiment que c’est un problème de sensibilité. Ou que la marque qu’on a choisie était nulle, mais je vois pas trop pourquoi… Bref, saura-t-on un jour ? 😉
Bonjour,
Aucun probleme avec mes trois filles non plus, mais j’utilise du liniment ( 50% d’huile au moins) à chaque change….
par ailleurs, pour la nuit qui est longue je mets une jetable leclerc ( depuis que j’ai lu l’etude precisant que cette marque + les green chepukoi etaient les seules sans residus effrayants) et une bonne tartine de mitosyl … elle a une peau de reve ! Meme là avec les poussees dentaires !
aussi, à quelle temperature les lavez vous ? Si elles ont ete « contaminees » par des selles, peut être faut il passer à la temperature au dessus ou bien les bouillir… tea tree?
J’ai essayé aussi, pour l’effet au sec et le confort, de faire des rectangles en pilou pilou à la place du polaire… mais je mets toujours un voile papier par dessus.
Attention aussi à la lessive utilisee, peut etre y a-t-elle développé une allergie ?
Bref, en cas de soucis de ce genre, c’est vrai que tout se complique…
Bon courage, et profitez des beaux jours pour lui aerer le derriere 🙂
Bonjour,
J’ai eu la même expérience que vous… Enchantée par les couches lavables, ma fille au moment des dents s’est mise à nous faire des éruptions très impressionnantes !
Nous ne savions pas que cela était dû aux couches et à la macération de l’urine qui se transforme en ammoniac… Pourtant nous la changions très fréquemment !!! Nous l’avons appris très tard vers ses 11 mois ! Mais la nôtre réagit aussi à certaines couches jetables que l’on a utilisé en période de vacances ou imposées par la crèche.
Aujourd’hui elle a 14 mois et cela ne fait pas longtemps mais nous pensons avoir trouvé une solution.
Déjà, effectivement les couches s’encrassent et de faire un bon décrassage leur fait vraiment du bien.
Elles me paraissaient propres et en leur faisant un bain au cristaux de soude et liquide vaisselle j’ai vite compris mon erreur au vu de l’odeur et de la couleur de l’eau !
Quoi qu’il en soit ce n’était pas suffisant, il existe une pommade que l’on nomme « pâte à l’eau », c’est une pommade à base de zinc, très grasse qui permet de bien isoler la peau du bébé des couches (cela n’empêche pas de la changer fréquemment !!!). Elle s’achète en pharmacie. A chaque premier signe signe (un tout petit peu rouge) je lui met de cette pâte.
De plus je fais un « décrassage » classique des couches lavables quasiment tous les mois ( une tournée de machine à laver sans lessive à 40 pour mes protections et 60 pour les inserts). Je ne savais pas au départ qu’il fallait cet entretien. Il n’est pas nécessaire de le faire de façon si rapproché mais j’ai tellement était impressionnée par l’eau lors de mon gros décrassage que j’ai peur que cela recommence.
Dans le changement également j’utilisais 45 couches pour ne faire qu’une lessive par semaine, depuis je n’en utilise que 25 pour faire une machine tous les 4 jours maximum et ne pas laisser les couches macérer trop longtemps…
Il faut savoir que je n’avais jamais fais de petit décrassage depuis sa naissance jusqu’à ses 9-10 mois !! les couches étaient lavées en machine à 20, je n’ai pas de 30 sur ma machine… avec de la lessive écologique spécial bébé ou peau allergique c’est tout…
J’utilise du papier qui protège les couches du caca mais également de la pommade qui encrasse vite les couches lavables !
Si jamais un jour je sors et que je sais que je ne pourrais pas la changer rapidement, je lui mets automatiquement une couche jetable écologique. si je dois faire un long trajet en voiture (c’est en voiture que sa peau rougie et réagit le plus mal…) je lui rajoute dans la couche des « cotocouches » (protections de cotons à mettre dans les couches pour les enfants aux peaux très sensibles…)
Pour l’instant je n’ai pas eu de rechute, ces petites fesses sont nickelles ! je suis toujours en couches jetables de nuit comme de jours. Je ne les ais pas changer ni même le papier… juste ma façon de les utiliser, j’espère que le problème est ainsi réglé à tout jamais ! Car sinon je suis convaincue, et agréablement surprise, ce n’est pas si compliqué d’utiliser des couches lavables !
En espérant que mon histoire puisse aider d’autre personne dans le même soucis.
Cordialement
Céline
Merci Céline pour ce long retour d’expérience, je suis sûre qu’il aidera de nombreuses personnes !
Bonjour Céline,
Je suis très intéressée par les couches lavables, pouvez vous me dire quelle marque de couches lavables vous avez acheté ? Cela me permettra de faire un peu le tri dans cette forêt marketing ^^ merci beaucoup,
Anne Sophie
Bonjour
D’accord avec Celine. Notre poupette est egalement aux couches lavables depuis ses 2 mois. Elle a eu un gros episode d’erytheme fessier comme tu as decris qui a duré 2 mois. C’est le dermato qui a fini par nous trouver la solution. Pate a l’eau + traitement pendant 10 jours et couches jetables pendant 3 semaines car oui, la macération même en changeant toutes les heures les lavables n’aidait pas. Tout est finalement rentré dans l’ordre à notre grand soulagement. C’était horrible, des brulures a saigner, à la crèche ils me faisaient sans arrêt des remarques qui me faisait culpabiliser : « elle a vraiment du courage votre petite, mais vous etes sure que vous la changez assez, c’est pas les couches lavables ? » Bref les couches lavables n’ont pas aidé mais le dermato m’a expliqué que c’était classique à cet âge avec les poussées dentaires. La machine s’enraille et les pipis et cacas de bebe deviennent hyper irritants.
Depuis cet episode nous avons repris sans regret les couches lavables. Et sans plus jamais aucune rougeur depuis. C’était il y a 6 mois.
Et maintenant ma louloute commence le pot 🙂
Bonjour, article super intéressant.
Je pense qu’on a e un peu le même soucis avec nos enfants.
J’ai réglé ce problème en faisant un « décrassage » (désolée du mot) de nos couches lavables plus régulier.
Pour ce faire :
Je mets toutes mes couches propres dans ma machine avec cristaux de soude ou bicarbonate (selon la dispo à la maison) + vinaigre blanc.
Elles ressortent toutes douces et bien blanches. op séchage plein soleil par exemple état quasi neuf 😉
C’est la concentration en urines etc qui provoquent désagrément cutanés et surtout ton mode de stockage, perso maintenant nous les mettons dans les machines quotidiennes av notre linge ce qui évite cette stagnation et plus écolo aussi.
Bonjour, j ai eu le même souci au début des couches lavables. Grosse irritation, alors qu elle n en a jamais d habitude! J ai changé de lessive et c était ok! Elle ne supportait pas l’ autre sûrement. Pour ceux qui changent de lessive, pensez y! Sinon les voiles, je n arrive pas a les mettre correctement, je les retrouve toujours en boule au milieu…
[…] vous n’avez pas d’autre choix que d’utiliser des couches en tissu, car votre enfant souffre d’allergies avec les couches jetables, vous serez malheureusement bel et bien obligée de réveiller votre […]
Bonjour,
Ma petite a des couches lavables depuis ses 3 mois, elle aura bientôt 15 mois.
Pour l’instant on tient encore le coup mais on hésite beaucoup:
– ça absorbe nettement moins qu’une jetable (même une écolo genre Tidou ou couches engagées), 2-3h c’est bien le max
– globalement la culotte ressort toujours sale, on arrive jamais à ne changer que l’absorbant, il y a toujours du caca sur la culotte. Du coup on fait 1 lessive tous les jours… et on nettoie la culotte et l’absorbant à grandes eaux avant de le mettre en machine, donc oui on a les mains dans le caca tout le temps.
– les culottes rétrécissent avec les lavages, du coup on arrive plus à fermer certaines couches. Dans le même esprit, les scratch n’accrochent plus bien, certaines coutures se défont
– l’effet grosses fesses rend difficile de fermer le body
– on doit prévoir le décrassage régulier des absorbants, avant qu’ils n’absorbent… plus du tout
Le congé parental se termine bientôt, on pense abandonner car ça prend vraiment beaucoup trop de temps, et encore avec un seul bébé.
Par contre pas de soucis avec les érythèmes fessiers, le mitosyl fait merveille.
Merci pour l’article complet.
Par rapport aux érythèmes, je pense que quelque soit la couche, il y a des rougeurs quand les dents poussent et on ne peut pas passer à côté.
Les couches jetables sont plus pratique par rapport aux couches lavables qui demandent un peu plus d’organisation.
Une des solutions est aussi d’alterner entre couche lavable et jetable
J’ai eu des problème de rougeurs également, ma routine était mauvaise ! J’ai pris un abonnement sur le site https://www.cococouche.fr , depuis plus de problème ! Le prélavage est important mais la qualité des absorbants également