Ce dont je vais vous parler aujourd’hui, je n’avais pas vraiment prévu de le faire. Un épisode de ma grossesse que j’ai plutôt envie d’oublier. Mais cet article du joli blog Rose comme trois pommes m’y a fait repenser. Alors je ne vais pas vous dire que le diabète gestationnel est anodin, non, pas du tout. Comme Julia l’explique très bien, c’est une vraie maladie qui touche des femmes enceintes à des stades plus ou moins avancés, et c’est dur à gérer. Je ne remets pas ça en question, pas du tout. Cependant, j’ai vécu une autre expérience du diabète gestationnel qui témoignait plutôt de la paranoïa de certains médecins, qui m’a plombé ma grossesse pour rien. Prenons l’histoire chronologiquement. Le test de grossesse est positif, ma gynéco me prescrit un bataillon d’analyses à effectuer, dont un test du taux de gylcémie à jeun : pour résumer, on regarde le taux de sucre dans le sang. Le matin de la prise de sang, je suis donc à jeun (mais j’avais bien mangé la veille). Ce taux, quand il est « normal » est inférieur à 0,92 g/L. Le mien était à 0,93. Pour 0,01 g/L, je suis passée de l’autre côté, de celui des femmes souffrant de diabète gestationnel. On n’attend pas le deuxième trimestre, moment où ce diabète se déclare normalement, on n’attend pas le test du « on fait une prise de sans à jeun, on boit un truc dégueu sucré et on voit deux heures après comment notre corps s’est débrouillé avec tout ça », que nenni : rendez-vous illico chez l’endocrino ! Mince, je serais-donc malade ?
Et là, l’endocrino me gronde, comme une enfant : comment, je ne mange pas ultra équilibré ? Comment je me fais (parfois) plaisir ? Jamais on ne parle de mon bébé, non, on parle glycémie. Il faut que je note tout ce que je mange à chacun de mes repas. Il faut que je me pique le doigt six fois par jour pour vérifier que ce taux est correct. Les rendez-vous sont calés tous les mois. Et les taux ne sont pas mauvais. Quelques fois à peine au dessus. Je laisse courir, je les espace. Je me fais à nouveau gronder. On m’impose un régime.
C’est un peu désemparée que je vais à mon premier rendez-vous avec la sage-femme avec laquelle je ferai ma préparation à la naissance. On parle de ma grossesse, de mon ressenti, et je lui dis être un peu embêtée par cette histoire de diabète. J’ai l’impression d’être victime de trop grandes précautions, et j’aurais envie d’être plus sereine par rapport à ça. Elle me demande donc si la seule analyse à 0,93 g/L a suffi à lancer cette machine infernale. Oui, je lui réponds. Elle est un peu surprise. Elle m’explique que le diabète gestationnel ne se déclare en général pas dès le premier trimestre. Elle me dit qu’il faut faire ce test du sucre dont je parlais plus haut pour faire le diagnostic. Qu’il est possible que, le jour où j’ai fait la prise de sang, j’ai un peu abusé la veille. Elle me propose de faire ce test, pour être fixés. Soit, faisons-le.
Je vous passe le test : encore sortir de chez soi à jeun, première prise de sang. Puis cette solution sucrée infâme à boire. Et attendre, attendre, pendant deux longues heures, pendant lesquelles on n’a qu’une envie : s’endormir. Refaire la prise de sang. Montrer les résultats à la sage-femme : pas de trace de diabète gestationnel, mon corps a très bien réussi à gérer ce sucre. J’exulte, je vais montrer les résultats à l’endocrino. Je ne m’attendais pas à une telle douche froide, un tel discours sur les sage-femmes qui s’octroient le droit de reprendre les diagnostics des médecins. Elle était désolée que l’on m’ait obligée à faire ce test horrible. Quand je lui demande alors comme ça se fait que ce test ait donné de tels résultats, si peut-être on ne se serait pas trompé :
« Si, vous avez du diabète, mais il est bien contrôlé par votre régime. »
Si elle savait ce que j’en avais fait de son régime. Jamais je ne l’ai suivi. Je ne dis pas que je me suis goinfrée exprès, mais je n’ai pas fait de régime. Cela dit, j’aurais peut-être dû, vu la difficulté que j’ai eue à perdre mes kilos de grossesse. Je ne me suis pas privée de glaces, le soir en flânant dans les rues. Je ne me suis pas privée d’un bon burger de temps en temps, parce que j’adore les burgers. J’ai aussi mangé des légumes, des fruits. Mais un petit éclair au chocolat après une assiette de crudité a pu parfois — ok, (trop) souvent – être le bienvenu. Alors que mon régime maîtrise mon diabète, laissez-moi rire. J’aurais dû partir, je m’en rends compte. Mais quand on est enceinte, souvent infantilisée par les médecins, et qu’on nous agite au visage la santé de l’enfant à naître, on obéit, docile. J’ai continué les examens, les six piqûres par jour, les rendez-vous. J’ai continué à manger suffisamment de fruits, de légumes, de protéines pour que mon bébé soit en bonne santé, avec quelques douceurs pour mon moral.
Et j’ai accouché d’une petite fille en parfaite santé, magnifique, d’un poids tout à fait normal, sans complication.
Je n’ai fait aucun des rendez-vous qu’on m’avait prescrits pour après l’accouchement, pour vérifier que mon diabète était bel et bien parti. Ce diabète que, je ne suis pas médecin mais je pense pouvoir le dire, je n’ai jamais eu. Mon bébé est en bonne santé, c’est le principal.
Pour ma prochaine grossesse, je ne veux plus voir de gynéco, ma sage-femme sera la personne la plus appropriée pour me faire vivre une grossesse sereine, la moins médicalisée possible – à condition bien-sûr que tout se passe bien – car oui, être enceinte, la plupart de temps, ce n’est pas être malade. Et quand la maladie survient, c’est suffisamment difficile à vivre que ce n’est pas la peine de l’imposer à des femmes qui ne souffrent pas. L’hyper-médicalisation de la grossesse aujourd’hui pousse à des précautions absurdes, à des examens à foison, et faire revenir un peu de bon sens ne serait pas inutile, à mon sens.
Et je profite de ce billet pour souhaiter un bon courage à toutes ces femmes souffrant réellement de diabète gestationnel…!
11 Comments
C’est hyper intéressant… En Allemagne j’ai l’impression que c’est un peu moins contrôlé alors j’ai peut être de la chance 😉 .
Bonjour,
Moi je suis dans le même cas. Début de grossesse environ 2 semaines et glycémie a jeun à 0.93 donc auto surveillance à se piquer 6 fois par jour et une fois par mois rdv chez l’endocrinologue. Là je suis à 18 semaines de grossesse et cela fait 3 bonnes semaines que je ne fais plus le régime j’en ai marre et me fait plaisir et mon sucre et parfois bon et parfois haut donc on m’a menacee de me mettre sous insuline alors que je n’ai fait aucun test à part l’auto surveillance.
Je déprime grave et m’inquiète pour ma santé du coup et n’arrête pas de faire des crises d’angoisses et des montées de tension à cause de tout ça ! Grossesse qui ne m’épanouie donc pas du tout mais me déprime au plus haut point.
Je trouve ça dingue … et je vois donc que je ne suis pas la seule. Courage pour la suite ! (finalement, après coup, on oublie rapidement ces « désagréments » ! 😉 )
Le taux à 0.92 est une exception française.
Généralement, c’est 0.95 ou 1.00.
L’oMS va même vachement plus haut que ça (pour le vrai diabète. Avant, ils ont une zone grise, qu’ils appellent « pré-diabète », je ne sais pas trop à quoi ça correspond, et qui doit démarrer, de mémoire, à 0.95 ou 1.00).
Moi, ça fait deux fois que je suis à 0.93 (heureusement, les deux fois, le test a été fait plutôt en fin de grossesse). Cette fois-ci, je me suis piquée une dizaine de jours pour montrer qu’en fait, ça va (et qi on me met au régime, je fais tout de suite de l’hypo) et basta. Quand on donne des régimes pour rien, sans faire gaffe à l’humain, en regardant juste le taux, et que l’humain en vient à faire des hypos qui le flanquent au bord du malaise, le serment d’Hippocrate n’est pas respecté (primum non nocere), et comme je suis majeure, merci, j’ai fini par accepter de prendre un RDV avc un endocrino (dans un seul objectif : qu’il autorise le suivi du reste de ma grossesse par une sage-femme, sans quoi les sages-femmes n’ont pas le droit et c’est gynéco obligatoire )
J ai aussi fait le test de diabète mais au 2e trimestre. 2 tests de ce liquide sucré pas buvable. Résultat mon taux ajeun est de .1 trop élevé, obligation de rencontrer la nutrionniste et d’avoir ces fameuses piqures pour connaître notre taux a chaque repas. 3 semaines plus tard je rencontre ma gyneco qui me dit tout bonnement tu es la chanceuse qui a eu droit a 2 tests de glucose, comme si il pigeait au hasard parmi tous les femmes qui passe le test. Après avoir répondu par l’afformatif elle me dit et tu n en fais pas. Euh quoi! Tu es limites mais on ne fais pas de suivi pour si peu. Par chance ça duré seulement 1 mois mais 1 mois a se casser la tête avec un regimes et des piqures.
Coucou, un petit témoignage qui repond au tiens, que j ai trouvé très juste, et très proche de mon propre vécu, et qui m’a donné envie de me battre un peu !
Moi aussi, à 6 sa, je me suis retrouvée avec une glycémie à 0,93… S’en sont suivis les mêmes évènements que toi : diagnostic précoce sur la base d’une prise de sang isolée, rdv chez le diabetologue, et en amont une nouvelle prise de sang. En arrivant chez le diabeto je suis sereine, ma nvelle prise de sang est à 0.85 ! Plutot dans les normes! Le diabeto me refait un test post prandiale et je suis à 0.82, waw ! Verdict pas de DG, HGPO à faire et suivi tous les mois quand meme, au cas ou + regime DG. Ce regime je ne l ai jamais fait, je mange equilibré mais je me refuse pas mes biscuits au gouter, mes repas en famille, bref les ptits plaisirs.
Retour chez la sage femme qui me dit que je fais du DG, qui me dit (comme toi!!) que mon regime permet de bien gerer le DG et donc explique mon bon resultat a la derniere prise de sang… Je dois faire des examens urinaires en + pour cause de mon DG, elle me.parle d insuline, bref… Dépitée. Mais pas vaincue!
Je vois un nouveau gyneco à 20 sa et 0 kg en +, que je ne connais pas, apres une nouvelle prise de sang à 0.79!! Qui me confirme que je n’ai rien, nada. Qu’il faut que j’oublie les propos de la sage femme et qu il y a une tendance en France à déclarer 1 femme sur 3 en DG alors que dans les faits on est à bien moins de 10%.
Bilan : ne vous stressez pas de suite et culpabilisez pas, demandez un autre avis et ne laissez pas les gens vous mettre dans des cases surmédicalisées juste sur la base de votre apparence (surpoids) ou sur la base d’une prise de sang isolée…
Presque 4 ans après la publication de cet article, je me rends compte que je suis loin d’être la seule à devoir affronter cette situation… Je m’y retrouve tellement ainsi que dans les commentaires.
Mon gynéco et la diabétologue que je consulte actuellement, se sont basés sur une seule prise de sang effectuée à 7 SA.
En effet, ma glycémie était légèrement au-dessus du seuil, mais souffrant de violentes nausées, seuls les aliments sucrés me permettaient d’y faire face et de les faire passer.
Etant en surpoids, ma diabéto. m’impose de perdre du poids et je suis soumise à un régime stricte depuis 2 semaines. J’ai déjà perdu 2 Kg, mais ma frustration est décuplée. Je vis au rythme des piqûres quotidiennes et du régime imposé : je suis systématiquement bien en dessous des seuils recommandés.
Mon entourage est très surpris du fait que je n’ai été diagnostiquée que sur la base d’une seule prise de sang et doute que je fasse réellement du diabète (au vue de mes résultats quotidiens).
Ma sœur aînée (qui a un IMC tout à fait normal contrairement à moi) a été suivie pour le même problème lors de sa 2ème grossesse : ses taux étaient systématiquement bien plus hauts que les miens.
Je soupçonne le corps médical de ne s’être basé que sur cette malheureuse prise de sang (faite au mauvais moment) et de ma corpulence pour me classer dans la catégorie « diabète gestationnel » avec perte de poids obligatoire.
Etant trop introvertie pour m’imposer et honteuse de mon poids, je ne fais que suivre les recommandations de mes médecins en baissant la tête.
Je vis ma première grossesse comme étant un cauchemar : après les nausées et vomissements, me voilà au régime ! Je suis tellement obnubilée par tout ça que j’en oublie parfois ce petit être en moi (que j’aime pourtant déjà). J’ai juste le sentiment d’être malade et non enceinte.
Plus que 6 mois à tenir avant son arrivée, je compte les jours qui me séparent de notre rencontre…
Bonjour,
Je suis enceinte de mon 2 ème bébé, et on me harcèle encore avec le DG. Prise de sang du 1er trimestre 0,93g, comme pour mon 1er. Pour le 1er, j’ai fait attention quelques semaines… Glycémie parfois à 0,50g à jeun et j’ai du dépasser 3 fois les 1,20 g sur toute la grossesse. À la fin, je mange tout ce dont j’avais envie… Durant les grossesse j’ai constamment faim, j’avais pris 20kg pour le 1er, que j’ai perdu en 4mois! Pour le corps médicale la faim est du au diabète, mes problèmes de col sont du au diabète…. Bref, le diabète à bon dos !
Hospitalisée pour autre choses, j’ai constamment faim et ils ne veulent plus que mon conjoint m’amène à manger…
Y’a t il d’autres femmes dans cas.
Bonjour, je suis à 8sa de mon premier on m’a fais la première prise de sang je suis à 0.92 on ne m’a pas fais d’autre test on me dit que je suis à la limite du diabète et que du coup je dois allée voir une Dieteticienne et une éducatrice pour l’appareil de contrôle d’ailleurs je m’attendais à tout à part à ça j’ai du mal à comprendre comment je peux avoir du diabète car j’ai toujours été très très fine et je mange presque jamais sucré même si je sais que tout les aliments en comporte d’ailleurs c’est peut-être parce que je suis sédentaire en ce moment mais apparemment je dois faire tout ça quand même en plus j’ai peur de maigrir avec leurs régime imposé car je maigris très vite si je mange pas entre guillemets gras et je ne comprends pas pourquoi tout ça d’un coup quand je lis votre article.. et je ne sais pas quoi faire ..
Bien que cet article date de 2016. Je veux moi aussi apporter mon témoignage, qui j’espère apportera quelque chose aux lecteurs/rices.
Pour me présenter, j’ai 29 ans, infirmière et je suis enceinte de mon premier enfant, arrivé naturellement sans aide, du « premier coup » si j’ose dire. Quand je me suis aperçue de mon état, mon super médecin m’a fait faire toutes les analyse nécessaires. Et bien évidement un test de glycémie à jeun. Les résultats étaient concluants, et pour un malheureux 0.93 de glycémie à jeun, je ne me suis pas inquiétée, mon médecin traitant non plus. J’allais devoir faire attention mais ni plus ni moins. Et que si un doute persistait sur les prochaines prises de sang, le test O’sullivan trancherait selon lui.
Le premier RDV ce passe bien, j’apporte à la SF toute mes analyse, confiante. Et là c’est catégorique : à 0.93 je fais du diabète gestationnel – je n’en crois pas mes oreilles ! Une prise de sang isolée suffit à poser un diagnostic.
J’évoque tout de go ma grande réticence, et à l’objectivité de cette unique résultat. Et le couperet tombe une seconde fois, très honnêtement, c’est déjà ça : « Mme, on sait bien que c’est peu comme indice, mais très franchement, si votre dossier ne ressortait pas en rouge dans nos liste par la glycémie, il ressortira forcement en écarlate via votre poids et votre IMC, pour l’endocrinologue, vous faite du DG. Et si vous n’en faites pas vraiment, il va être considéré que vous en ferais sans doute, donc en prévention vous devrais appliquer le protocole. »
Je tombe des nues… Une fois de plus je suis catégorisé, sans plus d’élément que délit « de grosses fesses » comme dirait ma nièce de 6 ans (oui, délit de faciès c’est un peu dure à dire encore ! ^^). Et oui, grosses fesses, puisque 161kg au début de grossesse et 149kg actuellement. Ce qui reste très élevé j’en conviens.
J’ai donc dû assister à un cours de 2h sur le DG, la nutrition et tout. Cours interminable car on nous a demandé de nous présenter (Prénom, date d’accouchement de bébé et ce qu’on fait dans la vie), je vous passe ma déconfiture lorsque du coup, on m’a demandé de ne pas intervenir pendant les 2H…Et le pire c’est que j’ai dû poser une demi-journée pour y aller.
Je me pique donc à contre cœur 6 fois par jour depuis bientôt un mois, je suivais déjà les recommandations diététique lié aux DG depuis 2017. Donc aucun changement alimentaire. Tous mes résultats sont parfait (0.80 le matin à jeun max pour 1.11 au plus haut quel que soit le post prandial).
Mais le corps médical n’en démord pas non plus, je fais du DG, point à la ligne, refuse de me faire faire le test O’sullivan pour confirmer car on perdrait juste du temps.
J’ai parfois l’impression que l’on m’impose ce suivit plus pour la sécurité de l’équipe médicale (ils auront fait tout ce qu’ils peuvent pour prévenir au cas où ???) que pour mon propre bienêtre. Aucune nouvelle glycémie à jeun n’a été prise. Et rien ne mets prescris d’autre pour vérifier.
Ce DG « imposée » me pourrit ma grossesse, car même si les résultats sont bons, je finis par craindre le jour où cela ne sera pas le cas. Ça m’empêche parfois de dormir tellement cela m’énerve. Je comprends la notion de bénéfice risque, qu’il vaut mieux prévenir que guérir, mais je trouve ce diagnostic plus arbitraire qu’autre chose, je suis obèse, donc je vais faire du DG donc je subis le protocole.
Je me sens infantilisé et non écoutée. Comme si, en tant que future mère obèse , j’étais de facto un danger pour enfant, incapable de m’autogérer, pour le bien de mon futur petit bout ‘chou. Je ne suis pas prise en compte, « moi », qui je suis, avec mes habitudes et mes défauts alimentaires. Et je constate avec amertume, qu’encore une fois pour cette étape de ma vie, ce sont mes kilos qui détermine qui je suis et c’est rageant.
Je trouve ton commentaire touchant Gabrielle, d’autant plus qu’on m’a diagnostiqué du diabète gestationnel il y a un mois… alors même que j’ai d’autres pbs de santé. Imaginez donc que je m’en serais bien passé. De mon côté, on m’a prescrit le gros test avec ingestion de glucose à cause de mon âge … Je suis un tout petit gabarit, et deux de mes résultats étaient un peu au dessus des normes… Grosse problématique de petit poids dans la famille, je pesais moi-même 1,800 kg à la naissance, non prématurée… Des pbs similaires du côté de mes neveu et nièce… Pendant 2 semaines je me suis vachement restreinte alors que j’entame mon 7e mois avec moins de 5kg en plus… Jai supprimé en quasi totalité le sucré, alors que je viens de m’apercevoir que mon taux baisse drastiquement avec une heure de marche… Remplacer le diabète par le cholestérol ne serait pas forcément la solution 😉. Bref, je m’interroge et je pense qu’il faut effectivement garder son sens critique face aux annonces des médecins… Jempecherais mon bb de grandir à cause d’un simple résultat ? Je n’ai même pas l’impression que la diététicienne ait consulté mon dossier… Bref, courage Gabrielle, tu dois également rester critiq, en osant t’imposer et décider par toi même si tu juges que le régime est contre-productif