Ce dont je vais vous parler aujourd’hui, je n’avais pas vraiment prévu de le faire. Un épisode de ma grossesse que j’ai plutôt envie d’oublier. Mais cet article du joli blog Rose comme trois pommes m’y a fait repenser. Alors je ne vais pas vous dire que le diabète gestationnel est anodin, non, pas du tout. Comme Julia l’explique très bien, c’est une vraie maladie qui touche des femmes enceintes à des stades plus ou moins avancés, et c’est dur à gérer. Je ne remets pas ça en question, pas du tout. Cependant, j’ai vécu une autre expérience du diabète gestationnel qui témoignait plutôt de la paranoïa de certains médecins, qui m’a plombé ma grossesse pour rien. Prenons l’histoire chronologiquement. Le test de grossesse est positif, ma gynéco me prescrit un bataillon d’analyses à effectuer, dont un test du taux de gylcémie à jeun : pour résumer, on regarde le taux de sucre dans le sang. Le matin de la prise de sang, je suis donc à jeun (mais j’avais bien mangé la veille). Ce taux, quand il est « normal » est inférieur à 0,92 g/L. Le mien était à 0,93. Pour 0,01 g/L, je suis passée de l’autre côté, de celui des femmes souffrant de diabète gestationnel. On n’attend pas le deuxième trimestre, moment où ce diabète se déclare normalement, on n’attend pas le test du « on fait une prise de sans à jeun, on boit un truc dégueu sucré et on voit deux heures après comment notre corps s’est débrouillé avec tout ça », que nenni : rendez-vous illico chez l’endocrino ! Mince, je serais-donc malade ?
Et là, l’endocrino me gronde, comme une enfant : comment, je ne mange pas ultra équilibré ? Comment je me fais (parfois) plaisir ? Jamais on ne parle de mon bébé, non, on parle glycémie. Il faut que je note tout ce que je mange à chacun de mes repas. Il faut que je me pique le doigt six fois par jour pour vérifier que ce taux est correct. Les rendez-vous sont calés tous les mois. Et les taux ne sont pas mauvais. Quelques fois à peine au dessus. Je laisse courir, je les espace. Je me fais à nouveau gronder. On m’impose un régime.
C’est un peu désemparée que je vais à mon premier rendez-vous avec la sage-femme avec laquelle je ferai ma préparation à la naissance. On parle de ma grossesse, de mon ressenti, et je lui dis être un peu embêtée par cette histoire de diabète. J’ai l’impression d’être victime de trop grandes précautions, et j’aurais envie d’être plus sereine par rapport à ça. Elle me demande donc si la seule analyse à 0,93 g/L a suffi à lancer cette machine infernale. Oui, je lui réponds. Elle est un peu surprise. Elle m’explique que le diabète gestationnel ne se déclare en général pas dès le premier trimestre. Elle me dit qu’il faut faire ce test du sucre dont je parlais plus haut pour faire le diagnostic. Qu’il est possible que, le jour où j’ai fait la prise de sang, j’ai un peu abusé la veille. Elle me propose de faire ce test, pour être fixés. Soit, faisons-le.
Je vous passe le test : encore sortir de chez soi à jeun, première prise de sang. Puis cette solution sucrée infâme à boire. Et attendre, attendre, pendant deux longues heures, pendant lesquelles on n’a qu’une envie : s’endormir. Refaire la prise de sang. Montrer les résultats à la sage-femme : pas de trace de diabète gestationnel, mon corps a très bien réussi à gérer ce sucre. J’exulte, je vais montrer les résultats à l’endocrino. Je ne m’attendais pas à une telle douche froide, un tel discours sur les sage-femmes qui s’octroient le droit de reprendre les diagnostics des médecins. Elle était désolée que l’on m’ait obligée à faire ce test horrible. Quand je lui demande alors comme ça se fait que ce test ait donné de tels résultats, si peut-être on ne se serait pas trompé :
« Si, vous avez du diabète, mais il est bien contrôlé par votre régime. »
Si elle savait ce que j’en avais fait de son régime. Jamais je ne l’ai suivi. Je ne dis pas que je me suis goinfrée exprès, mais je n’ai pas fait de régime. Cela dit, j’aurais peut-être dû, vu la difficulté que j’ai eue à perdre mes kilos de grossesse. Je ne me suis pas privée de glaces, le soir en flânant dans les rues. Je ne me suis pas privée d’un bon burger de temps en temps, parce que j’adore les burgers. J’ai aussi mangé des légumes, des fruits. Mais un petit éclair au chocolat après une assiette de crudité a pu parfois — ok, (trop) souvent – être le bienvenu. Alors que mon régime maîtrise mon diabète, laissez-moi rire. J’aurais dû partir, je m’en rends compte. Mais quand on est enceinte, souvent infantilisée par les médecins, et qu’on nous agite au visage la santé de l’enfant à naître, on obéit, docile. J’ai continué les examens, les six piqûres par jour, les rendez-vous. J’ai continué à manger suffisamment de fruits, de légumes, de protéines pour que mon bébé soit en bonne santé, avec quelques douceurs pour mon moral.
Et j’ai accouché d’une petite fille en parfaite santé, magnifique, d’un poids tout à fait normal, sans complication.
Je n’ai fait aucun des rendez-vous qu’on m’avait prescrits pour après l’accouchement, pour vérifier que mon diabète était bel et bien parti. Ce diabète que, je ne suis pas médecin mais je pense pouvoir le dire, je n’ai jamais eu. Mon bébé est en bonne santé, c’est le principal.
Pour ma prochaine grossesse, je ne veux plus voir de gynéco, ma sage-femme sera la personne la plus appropriée pour me faire vivre une grossesse sereine, la moins médicalisée possible – à condition bien-sûr que tout se passe bien – car oui, être enceinte, la plupart de temps, ce n’est pas être malade. Et quand la maladie survient, c’est suffisamment difficile à vivre que ce n’est pas la peine de l’imposer à des femmes qui ne souffrent pas. L’hyper-médicalisation de la grossesse aujourd’hui pousse à des précautions absurdes, à des examens à foison, et faire revenir un peu de bon sens ne serait pas inutile, à mon sens.
Et je profite de ce billet pour souhaiter un bon courage à toutes ces femmes souffrant réellement de diabète gestationnel…!
25 Comments
C’est hyper intéressant… En Allemagne j’ai l’impression que c’est un peu moins contrôlé alors j’ai peut être de la chance 😉 .
Bonjour,
Moi je suis dans le même cas. Début de grossesse environ 2 semaines et glycémie a jeun à 0.93 donc auto surveillance à se piquer 6 fois par jour et une fois par mois rdv chez l’endocrinologue. Là je suis à 18 semaines de grossesse et cela fait 3 bonnes semaines que je ne fais plus le régime j’en ai marre et me fait plaisir et mon sucre et parfois bon et parfois haut donc on m’a menacee de me mettre sous insuline alors que je n’ai fait aucun test à part l’auto surveillance.
Je déprime grave et m’inquiète pour ma santé du coup et n’arrête pas de faire des crises d’angoisses et des montées de tension à cause de tout ça ! Grossesse qui ne m’épanouie donc pas du tout mais me déprime au plus haut point.
Je trouve ça dingue … et je vois donc que je ne suis pas la seule. Courage pour la suite ! (finalement, après coup, on oublie rapidement ces « désagréments » ! 😉 )
Le taux à 0.92 est une exception française.
Généralement, c’est 0.95 ou 1.00.
L’oMS va même vachement plus haut que ça (pour le vrai diabète. Avant, ils ont une zone grise, qu’ils appellent « pré-diabète », je ne sais pas trop à quoi ça correspond, et qui doit démarrer, de mémoire, à 0.95 ou 1.00).
Moi, ça fait deux fois que je suis à 0.93 (heureusement, les deux fois, le test a été fait plutôt en fin de grossesse). Cette fois-ci, je me suis piquée une dizaine de jours pour montrer qu’en fait, ça va (et qi on me met au régime, je fais tout de suite de l’hypo) et basta. Quand on donne des régimes pour rien, sans faire gaffe à l’humain, en regardant juste le taux, et que l’humain en vient à faire des hypos qui le flanquent au bord du malaise, le serment d’Hippocrate n’est pas respecté (primum non nocere), et comme je suis majeure, merci, j’ai fini par accepter de prendre un RDV avc un endocrino (dans un seul objectif : qu’il autorise le suivi du reste de ma grossesse par une sage-femme, sans quoi les sages-femmes n’ont pas le droit et c’est gynéco obligatoire )
J ai aussi fait le test de diabète mais au 2e trimestre. 2 tests de ce liquide sucré pas buvable. Résultat mon taux ajeun est de .1 trop élevé, obligation de rencontrer la nutrionniste et d’avoir ces fameuses piqures pour connaître notre taux a chaque repas. 3 semaines plus tard je rencontre ma gyneco qui me dit tout bonnement tu es la chanceuse qui a eu droit a 2 tests de glucose, comme si il pigeait au hasard parmi tous les femmes qui passe le test. Après avoir répondu par l’afformatif elle me dit et tu n en fais pas. Euh quoi! Tu es limites mais on ne fais pas de suivi pour si peu. Par chance ça duré seulement 1 mois mais 1 mois a se casser la tête avec un regimes et des piqures.
Coucou, un petit témoignage qui repond au tiens, que j ai trouvé très juste, et très proche de mon propre vécu, et qui m’a donné envie de me battre un peu !
Moi aussi, à 6 sa, je me suis retrouvée avec une glycémie à 0,93… S’en sont suivis les mêmes évènements que toi : diagnostic précoce sur la base d’une prise de sang isolée, rdv chez le diabetologue, et en amont une nouvelle prise de sang. En arrivant chez le diabeto je suis sereine, ma nvelle prise de sang est à 0.85 ! Plutot dans les normes! Le diabeto me refait un test post prandiale et je suis à 0.82, waw ! Verdict pas de DG, HGPO à faire et suivi tous les mois quand meme, au cas ou + regime DG. Ce regime je ne l ai jamais fait, je mange equilibré mais je me refuse pas mes biscuits au gouter, mes repas en famille, bref les ptits plaisirs.
Retour chez la sage femme qui me dit que je fais du DG, qui me dit (comme toi!!) que mon regime permet de bien gerer le DG et donc explique mon bon resultat a la derniere prise de sang… Je dois faire des examens urinaires en + pour cause de mon DG, elle me.parle d insuline, bref… Dépitée. Mais pas vaincue!
Je vois un nouveau gyneco à 20 sa et 0 kg en +, que je ne connais pas, apres une nouvelle prise de sang à 0.79!! Qui me confirme que je n’ai rien, nada. Qu’il faut que j’oublie les propos de la sage femme et qu il y a une tendance en France à déclarer 1 femme sur 3 en DG alors que dans les faits on est à bien moins de 10%.
Bilan : ne vous stressez pas de suite et culpabilisez pas, demandez un autre avis et ne laissez pas les gens vous mettre dans des cases surmédicalisées juste sur la base de votre apparence (surpoids) ou sur la base d’une prise de sang isolée…
Presque 4 ans après la publication de cet article, je me rends compte que je suis loin d’être la seule à devoir affronter cette situation… Je m’y retrouve tellement ainsi que dans les commentaires.
Mon gynéco et la diabétologue que je consulte actuellement, se sont basés sur une seule prise de sang effectuée à 7 SA.
En effet, ma glycémie était légèrement au-dessus du seuil, mais souffrant de violentes nausées, seuls les aliments sucrés me permettaient d’y faire face et de les faire passer.
Etant en surpoids, ma diabéto. m’impose de perdre du poids et je suis soumise à un régime stricte depuis 2 semaines. J’ai déjà perdu 2 Kg, mais ma frustration est décuplée. Je vis au rythme des piqûres quotidiennes et du régime imposé : je suis systématiquement bien en dessous des seuils recommandés.
Mon entourage est très surpris du fait que je n’ai été diagnostiquée que sur la base d’une seule prise de sang et doute que je fasse réellement du diabète (au vue de mes résultats quotidiens).
Ma sœur aînée (qui a un IMC tout à fait normal contrairement à moi) a été suivie pour le même problème lors de sa 2ème grossesse : ses taux étaient systématiquement bien plus hauts que les miens.
Je soupçonne le corps médical de ne s’être basé que sur cette malheureuse prise de sang (faite au mauvais moment) et de ma corpulence pour me classer dans la catégorie « diabète gestationnel » avec perte de poids obligatoire.
Etant trop introvertie pour m’imposer et honteuse de mon poids, je ne fais que suivre les recommandations de mes médecins en baissant la tête.
Je vis ma première grossesse comme étant un cauchemar : après les nausées et vomissements, me voilà au régime ! Je suis tellement obnubilée par tout ça que j’en oublie parfois ce petit être en moi (que j’aime pourtant déjà). J’ai juste le sentiment d’être malade et non enceinte.
Plus que 6 mois à tenir avant son arrivée, je compte les jours qui me séparent de notre rencontre…
Bonjour,
Je suis enceinte de mon 2 ème bébé, et on me harcèle encore avec le DG. Prise de sang du 1er trimestre 0,93g, comme pour mon 1er. Pour le 1er, j’ai fait attention quelques semaines… Glycémie parfois à 0,50g à jeun et j’ai du dépasser 3 fois les 1,20 g sur toute la grossesse. À la fin, je mange tout ce dont j’avais envie… Durant les grossesse j’ai constamment faim, j’avais pris 20kg pour le 1er, que j’ai perdu en 4mois! Pour le corps médicale la faim est du au diabète, mes problèmes de col sont du au diabète…. Bref, le diabète à bon dos !
Hospitalisée pour autre choses, j’ai constamment faim et ils ne veulent plus que mon conjoint m’amène à manger…
Y’a t il d’autres femmes dans cas.
Bonjour, je suis à 8sa de mon premier on m’a fais la première prise de sang je suis à 0.92 on ne m’a pas fais d’autre test on me dit que je suis à la limite du diabète et que du coup je dois allée voir une Dieteticienne et une éducatrice pour l’appareil de contrôle d’ailleurs je m’attendais à tout à part à ça j’ai du mal à comprendre comment je peux avoir du diabète car j’ai toujours été très très fine et je mange presque jamais sucré même si je sais que tout les aliments en comporte d’ailleurs c’est peut-être parce que je suis sédentaire en ce moment mais apparemment je dois faire tout ça quand même en plus j’ai peur de maigrir avec leurs régime imposé car je maigris très vite si je mange pas entre guillemets gras et je ne comprends pas pourquoi tout ça d’un coup quand je lis votre article.. et je ne sais pas quoi faire ..
Bien que cet article date de 2016. Je veux moi aussi apporter mon témoignage, qui j’espère apportera quelque chose aux lecteurs/rices.
Pour me présenter, j’ai 29 ans, infirmière et je suis enceinte de mon premier enfant, arrivé naturellement sans aide, du « premier coup » si j’ose dire. Quand je me suis aperçue de mon état, mon super médecin m’a fait faire toutes les analyse nécessaires. Et bien évidement un test de glycémie à jeun. Les résultats étaient concluants, et pour un malheureux 0.93 de glycémie à jeun, je ne me suis pas inquiétée, mon médecin traitant non plus. J’allais devoir faire attention mais ni plus ni moins. Et que si un doute persistait sur les prochaines prises de sang, le test O’sullivan trancherait selon lui.
Le premier RDV ce passe bien, j’apporte à la SF toute mes analyse, confiante. Et là c’est catégorique : à 0.93 je fais du diabète gestationnel – je n’en crois pas mes oreilles ! Une prise de sang isolée suffit à poser un diagnostic.
J’évoque tout de go ma grande réticence, et à l’objectivité de cette unique résultat. Et le couperet tombe une seconde fois, très honnêtement, c’est déjà ça : « Mme, on sait bien que c’est peu comme indice, mais très franchement, si votre dossier ne ressortait pas en rouge dans nos liste par la glycémie, il ressortira forcement en écarlate via votre poids et votre IMC, pour l’endocrinologue, vous faite du DG. Et si vous n’en faites pas vraiment, il va être considéré que vous en ferais sans doute, donc en prévention vous devrais appliquer le protocole. »
Je tombe des nues… Une fois de plus je suis catégorisé, sans plus d’élément que délit « de grosses fesses » comme dirait ma nièce de 6 ans (oui, délit de faciès c’est un peu dure à dire encore ! ^^). Et oui, grosses fesses, puisque 161kg au début de grossesse et 149kg actuellement. Ce qui reste très élevé j’en conviens.
J’ai donc dû assister à un cours de 2h sur le DG, la nutrition et tout. Cours interminable car on nous a demandé de nous présenter (Prénom, date d’accouchement de bébé et ce qu’on fait dans la vie), je vous passe ma déconfiture lorsque du coup, on m’a demandé de ne pas intervenir pendant les 2H…Et le pire c’est que j’ai dû poser une demi-journée pour y aller.
Je me pique donc à contre cœur 6 fois par jour depuis bientôt un mois, je suivais déjà les recommandations diététique lié aux DG depuis 2017. Donc aucun changement alimentaire. Tous mes résultats sont parfait (0.80 le matin à jeun max pour 1.11 au plus haut quel que soit le post prandial).
Mais le corps médical n’en démord pas non plus, je fais du DG, point à la ligne, refuse de me faire faire le test O’sullivan pour confirmer car on perdrait juste du temps.
J’ai parfois l’impression que l’on m’impose ce suivit plus pour la sécurité de l’équipe médicale (ils auront fait tout ce qu’ils peuvent pour prévenir au cas où ???) que pour mon propre bienêtre. Aucune nouvelle glycémie à jeun n’a été prise. Et rien ne mets prescris d’autre pour vérifier.
Ce DG « imposée » me pourrit ma grossesse, car même si les résultats sont bons, je finis par craindre le jour où cela ne sera pas le cas. Ça m’empêche parfois de dormir tellement cela m’énerve. Je comprends la notion de bénéfice risque, qu’il vaut mieux prévenir que guérir, mais je trouve ce diagnostic plus arbitraire qu’autre chose, je suis obèse, donc je vais faire du DG donc je subis le protocole.
Je me sens infantilisé et non écoutée. Comme si, en tant que future mère obèse , j’étais de facto un danger pour enfant, incapable de m’autogérer, pour le bien de mon futur petit bout ‘chou. Je ne suis pas prise en compte, « moi », qui je suis, avec mes habitudes et mes défauts alimentaires. Et je constate avec amertume, qu’encore une fois pour cette étape de ma vie, ce sont mes kilos qui détermine qui je suis et c’est rageant.
Petite update. Je suis bientôt à terme, et en suis pour le moment à 4 hyperglycémie sur mes 33 Semaines Grossesse. J’ai contrôlé mon alimentation, mais pas plus qu’avant l’annonce de mon prétendu DG. L’application mydiabby fonctionne bien, je garde un regard critique sur les conseils qui me sont donnés. Et j’avoue que le soir, si le sommeil arrive avant l’heure de la gly. Bah tant pis. Je vais dormir ! C’est ma priorité maintenant.
Pas de trace d’hyper tension, ni symptômes reliés pour le moment. Le bébé se porte bien. Suit ses courbes de croissances. 1,859kg à l’écho T3, un peu « grand », mais ça c’est de famille (mon frère, ma soeur et moi on faisait entre 55 et 60cm :’D ). Il est prédit entre 3 et 3.5kg. Bref, un bébé standard finalement.
J’aurais perdu pour le moment 16kg. Et ne prend pas de poids pour l’instant. Pas d’œdème , ni de pieds et membres inférieurs et doigts gonflés non plus.
Mon « cas » est passé en staff, savoir si oui ou non l’équipe me convoquait pour faire une sorte de répétition général avant le jour j, savoir si je pouvais gérer la monté/ descente des tables. Tester les monito et tout ça. Mais finalement ma SF a soutenu que c’était inutile, j’étais mobile, tonique et que finalement j’étais limite « sans problème » à part ce poids.
C’est déjà ça, après ma curiosité n’aurait pas dit non. Ça fait toujours plaisir de voir un peu avant. Surtout quqns c’est un premier bébé.
Les points négatifs sont le sport: la chaleur commence à avoir raison de ma volonté, moi qui marche beaucoup, le masque (j’habite en centre ville donc encore obligatoire) et le chaud me font manquer de souffle. Mais c’est pas que moi hein. C’est général.
Ainsi que la fatigue. Je suis LE-SSI-VEE! Le sommeil est moyen bof (je ne compte plus les pauses pipi!).
Voilà, si ça peut aider… 😉
Une grossesse pour l’instant tout à fait banal… Portez vous tous et toutes bien. Faîtes attention à vois, écoutez vous.
Je trouve ton commentaire touchant Gabrielle, d’autant plus qu’on m’a diagnostiqué du diabète gestationnel il y a un mois… alors même que j’ai d’autres pbs de santé. Imaginez donc que je m’en serais bien passé. De mon côté, on m’a prescrit le gros test avec ingestion de glucose à cause de mon âge … Je suis un tout petit gabarit, et deux de mes résultats étaient un peu au dessus des normes… Grosse problématique de petit poids dans la famille, je pesais moi-même 1,800 kg à la naissance, non prématurée… Des pbs similaires du côté de mes neveu et nièce… Pendant 2 semaines je me suis vachement restreinte alors que j’entame mon 7e mois avec moins de 5kg en plus… Jai supprimé en quasi totalité le sucré, alors que je viens de m’apercevoir que mon taux baisse drastiquement avec une heure de marche… Remplacer le diabète par le cholestérol ne serait pas forcément la solution 😉. Bref, je m’interroge et je pense qu’il faut effectivement garder son sens critique face aux annonces des médecins… Jempecherais mon bb de grandir à cause d’un simple résultat ? Je n’ai même pas l’impression que la diététicienne ait consulté mon dossier… Bref, courage Gabrielle, tu dois également rester critiq, en osant t’imposer et décider par toi même si tu juges que le régime est contre-productif
Merci Lapolygraphe et Gabrielle entre autre.
Je n’ai pas compris ce qui m’est arrivé quand je suis allée au rdv des 2 mois de grossesse avec ma toute nouvelle gynéco et mon taux de sucre à 0.94 … Contente d’avoir le taux le plus bas sur l’intégralité de mes prises de sang sur 10 ans (y compris quand mon IMC était bon), elle m’assène ce diagnostic de DG. Pas un réel bonjour, pas un réel « comment allez-vous ? » … non, directement un : « vos résultats ne sont pas bons, vous faites du diabète gestationnel, je vous réfère à l’hôpital machin car votre bébé risque … » et je vous passe la suite.
Un choc et un traumatisme que je porterai toute ma grossesse avec ces 6 tests sanguins quotidiens à réaliser. Il m’a fallu près de 2 mois pour « digérer » la nouvelle et « accepter ce qui m’arrivait ».
Je vais à une première consultation à l’hopital machin et il en ressort ce que je savais : malgré mes 133kg, je mange bien et avec mes 2 aussies, je ne me ménage pas niveau activité physique quotidienne.
Seconde consultation expéditive 15 jours plus tard et là, je me sens seule, livrée à moi-même : on m’explique que si 5 valeurs sont au-delà de leur foutu seuil sur 7 jours, je dois commencer l’insuline. Point. Une infirmière m’explique en 2-3 minutes comment injecter le produit (avec un stylo que je conditionne pour la distribution, le comble). J’ai mon ordonnance et l’application pour me suivre à distance. « Plus besoin de me revoir sauf si … »
Je me lance dans un peu plus de sérieux sur l’équilibre de l’assiette, réduit les extras et commence à prendre les premières mesures. J’anticipe la prise de chaque mesure et … plus rien. Personne au bout du fil quand je ne les synchronise pas.
Je n’étais visiblement qu’un chiffre et qu’un numéro dans un système…
Je me tourne vers mon entourage et tombe sur quelqu’un qui connait un bon cabinet d’endocrino. J’y prends rdv et ahhhh, ma gynéco les connait aussi (il n’y a donc pas qu’une seule solution). Je tombe sur un docteur à l’écoute, qui se prend le temps d’une vraie consultation, à qui j’ai l’occasion de poser sereinement mes questions. En cas de glycémie « limite », je peux expliquer le pourquoi (parce qu’il y en a toujours un), mais il y a toujours quelqu’un. Des messages, des rdv, des échanges … Cette sensation de souplesse dans l’analyse de mes glycémies me permet de respirer et d’aborder les derniers mois plus calmement.
La fin de grossesse se déroule presque sans encombre jusqu’à ces 2 dernières semaines.
Je fais du DG => monitoring. Au cours d’un monitoring, je fais un pic de tension. Oh malheur ! J’enchaine obésite, DG et maintenant hypertension. La chef de service m’annonce un déclenchement sous 24-48h avec hospitalisation pour surveillance. Ils suspectent une pré-éclampsie. Je demande ce qu’il se passerait si tout se normalisait. « Si par miracle toutes vos valeurs sont bonnes, il serait possible d’envisager un retour à la maison ».
Comme pour le DG, qui influence clairement la balance du bénéfice/risque, ils n’écoutent pas : oui, il m’arrive de faire de l’hypertension, mais de manière labile et souvent avec le stress. Autant dire qu’avec les contrôles renforcés liés au DG, je ne suis pas sereine sur ma fin de grossesse …
Après 36h de surveillance rapprochée, le verdict tombe : des glycémies impécables (voir trop basses) et 0 trace de complications.
Je finis par accoucher, à terme, d’une petite fille de 3,3kg qui se porte à merveille.
Alors oui, merci à vous Lapolygraphe et Gabrielle. Je me suis longtemps sentie seule, à lutter contre un délis de « grosses fesses » et des chiffres cruels.
Je ne mets pas en doute l’existence du DG, l’intérêt de « prévenir plutôt que guérir » et du bienfondé du dépistage.
Simplement le diagnostic est tombé très vite, l’accompagnement n’a pas toujours été à la hauteur et j’ai eu du mal à me faire entendre quand j’ai fait un retour au corps médical.
Car non, je ne rentrais pas dans le case de ce DG que seuls le régime et/ou l’insuline peuvent gérer. Au contraire, ce diagnostic a été source de colère, de tristesse et de stress dont je me serai bien passée pour accueillir ma merveille. Aujourd’hui, ces mois sont derrière nous, mais il me restera cette cicatrice. Celle des semaines d’angoisse rythmées par le protocole de suivi du DG.
Bonjour, tellement intéressant de lire tous vos témoignages. Je suis à 26 SA et ma gynécologue m’a prescrit ce fameux test. En faisant quelques recherches il doit normalement être prescrit selon certaines conditions (âge, IMC, etc) hors j’ai l’impression que c’est prescrit systématiquement pour toutes les femmes enceintes donc je ne comprends pas le raisonnement. J’ai donc tout simplement envie de ne pas le faire car je ne vois pas de risque.
Quelles sont les conséquences à votre avis? A part me faire gronder par la gyneco et l’hôpital telle une enfant …?
Bon courage à vous
Côté médical en te prescrivant le test, ils se « couvrent ». Tu le fais ou pas. C’est ton choix. Eux auront fait leur devoir (informations et prescriptions).
Perso, je le ferais, pour en avoir le coeur net. Et en discuterait ensuite avec l’équipe qui me suit.
La politique de santé en France est très » bretelles et parachutes « , ils préfèrent largement faire beaucoup trop, faire faire des test et des régimes DG au cas où… Que de rater un cas et que les conséquences soient graves. N’oublions paq pas qu’on parle de possibilité de complications.
Le DG est délicat, à prendre en considération mais pas au point de pourrir le moral des femmes enceintes. Si bébé suit ses courbes et que vous allez bien globalement. Pas de raison de craindre un soucis.
Prenez du recul. Il y a 30 ans, tous ça n’existait pas.
Plus on cherche, plus on trouve. C’est logique…
Les autres pays d’Europe sont moins » relouds ». Bref, chacun voit midi à sa porte. Bon courage.
Je viens de toute vous lire mesdames. Et j’aimerai partager mon expérience. Mais j’aimerai aussi vos avis. J’ai fait une prise de sang en avril dernier pour vérifier ma glycémie pour cette seconde grossesse. Alors bien entendu ma première grossesse date de 2011/2012. Donc oui aujourd’hui à 38 ans, je pensais bien qu’il était possible que la seconde soit plus compliquée. Après 3 mois passés à souffrir de nausées, brûlures d’estomac, jusqu’à m’être bien abîmé l’œsophage et avoir perdu 6kg, après des saignements liés à un décollement au niveau du sac amniotique, je me disais que j’avais eu mon compte. Hé bien non. Prise de sang comme je vous le disais plus haut en avril, avec un résultat de 1,01. Et mon gynéco m’annonce que je vais devoir prendre rdv à l’hôpital pour un suivi pour du DG. Je rencontre en juin la team de choc. Et je prends ma glycémie 6 fois par jour en espérant que mes résultats plutôt fluctuants (qui sont liés à ma digestion lente d’ailleurs), ne seront pas un soucis. Et aujourd’hui second rdv. Le médecin m’annonce que je vais pour les 5 prochains mois devoir me piquer 3 fois par jour avec de l’insuline tout en continuant de prendre 6 fois par jour ma glycémie. Je pèse 85,5kg (83kg avant d’être enceinte), je n’ai pas forcément mangé sucré ou même en quantité depuis le début de cette grossesse. Mais je ne sais pas, je suis terriblement angoissée à l’idée de ce suivi. Je le vis mal depuis que je sais que je fais du DG. Je ne peux pas m’empêcher de me poser la question : « Et si je vivais ailleurs est-ce que ce suivi aurait eu lieu? »
Je ne sais pas pourquoi mais j’ai juste la sensation de me sentir bien et de ne pas avoir besoin de tout ça. J’en viens à me demander ce que cela ferait si je ne prenais pas ces doses d’insuline. Je trouve cela tellement contraignant, et stressant. Je ne sais pas si j’exagère ou si je suis trop émotive, mais je n’arrête pas de pleurer depuis que l’on m’a annoncé ça. Et je n’ai pas envie du tout de vivre cette 2ème et dernière grossesse comme ça. Qu’est-ce que vous en pensez? Est-ce dangereux de ne pas prendre un traitement qui est imposé de but en blanc comme celui-ci ? Est ce que je devrais simplement me résigner et suivre les recommandations du médecin? Est-ce que je devrais voir un nouveau médecin ? Je suis désolée mais je suis bouleversée, je ne sais même pas pourquoi c’est le cas à ce point. Merci pour vos réponses. Je suis consciente qu’il y a plus grave et surtout en ce moment. Mais je ne sais pas à qui parler.
Bonjour Sonia,
Comme je l’ai écris, en France la maternité est très suivie/médicalisée/protocolisée/normée. On est très « bretelles et parachutes » est c’est souvent très angoissant pour les futurs maman: on se sent en défaut,déjà mauvaise mère un peu. Quand on nous annonce un DG, on se dit toute inconsciemment qu’on est en train d’échouer en tant que mère car notre propre corps, sang est un risque pour notre bébé… Forcément sa secoue, ça blesse, notre cœur de mère souffre car si on peut contrôler l’alimentation parfois ça ne suffit pas. Et vive la dose de remords et d’angoisse que l’on se prend en pleine figure!
Donc premièrement, si le régime DG ne suffit pas à stabiliser tes glycémies: ce n’est pas de ta faute! Surtout ne culpabilise pas. C’est un éléments hors de contrôle (comme prévoir le jours de l’accouchement 😉 sauf si césarienne programmée et encore…).
s’il il faut passer par la case injection d’insuline, c’est n’est pas de ta faute non plus, considère ces injections comme une béquille pour aider momentanément ton corps à maintenir un taux de sucre dans le sang au top de ce qu’il faut pour aider ton petit bout et toi à être parfait et merveilleux en tout point.
Certe, la glycémie est un mécanisme hyper complexe, et la grossesse modifie ce processus. Comment sont tes chiffres ? As- tu remarqué certains aliments problématique ? Horaire où ils sont systématiquement mauvaise? As tu des souplesses pour certains repas (d’expérience les repas longs (plus de 1h – favorise les hyperglycémie au sens que l’entend les protocoles suivi DG…). Pour exemple, là ou je suis suivi pour le DG,on a le « droit » à 5 valeurs au dessus par semaine,soit 5 /21. Ce qui laisse la place au « extra » ou au repas de famille par exemple.
Essaye de faire un RDV commun avec ton gynéclogue/SFemme et la personne qui suit ton DG – est dit ce que tu as sur le coeur, tes craintes, tes doutes, l’impact sur ton moral ( le stress influe énormément sur la glycémie entre autre!) Peut être qu’il t’a manqué des explications claires (souvent les protocoles sont imposés en faisant peur aux patients avec une très longue liste de risque si tu ne fais pas, au lieu de donné les bénéfices….).
Le DG peut avoir des conséquences certaines plus graves que d’autres pour toi et le bébé, effectivement, mais tu as toute légitimité a poser les questions et obtenir des réponses honnêtes qui t’aideront aussi à mieux vivre ta grossesse et envisager le traitement sereinement.
Je dirais pour conclure que le DG est a prendre pour ce qu’il est, des chiffres normés par des protocoles, protocoles adapté à la grande majorité, mais pas à l’individualité des mamans.
Bon courage, la bouille de nos bébés nous feront oubliés ça. Après tout, nous le valons bien!
Bonjour Gabrielle,
Merci beaucoup pour cette réponse si complète. Je ne l’ai lue que maintenant car j’avais perdu la page. Merci merci encore. J’ai depuis, pris le temps d’apprendre à gérer ce DG. Je suis passée par une phase d’angoisse. J’en ai parlé à mon gynécologue et aussi à ma famille et mes amies. Et effectivement, j’ai fini par accepter et comprendre. Je ne peux rien faire à part suivre les consignes au plus près afin de garantir une sécurité à mon bébé et à moi même. J’ai du par 2 fois augmenter les doses d’insuline. Je suis à 7u le matin avec une insuline lente, puis 4u et 5u les midis et soirs avec une insuline rapide. Je vais voir si les choses se stabilisent. Oui j’ai remarqué que lorsque je mange plus lentement ou que mon menu contient des féculents, ma glycémie n’est pas bonne. Alors je revois sans cesse les quantités ainsi que la variété. Cela prend du temps, mais encore une fois cette grossesse de toute façon est différente de la précédente, et je suis amenée à me reposer, et je peux donc avoir le luxe de prendre le temps de cuisiner.
Cela fait du bien de savoir que d’autres femmes sont là pour partager et s’écouter dans des moments de doutes. Je n’hésiterai pas à venir régulièrement ici, afin de lire et si besoin d’écrire. J’ai hâte de rencontrer mon bébé et espère de tout cœur qu’il ira bien. Merci encore.
Merci pour ce témoignage et pour ces commentaires !
J’ai été mise dans la case DG depuis le 26 octobre suite au test HGPO où mon taux à 2h dépassait…de 0,02g.
Depuis, dextro 6 fois par jour et mes taux sont bons. Mais pas mon moral.
Je ne fais jamais d’hyper mais je stresse simplement à l’idée d’en faire. Ma journée est rythmée par les tests et la fameuse question « qu’est-ce que je vais manger ? ».
J’ai déjà des habitudes alimentaires qui sont bonnes (végétarienne donc je surveille déjà ce que je mange).
J’ai envie de tout envoyer valser…je me sens bien dans mon corps (en surpoids oui, mais toujours est-il que je n’ai pris que 4kg en 7mois de grossesse !!!) et je ne ressens pas de problématique liée au diabète (dans ma famille certaines personnes font du diabète de type 2 donc j’ai plutôt l’habitude).
J’attends l’écho du 3eme trimestre pour voir si bébé va bien, mais j’espère vraiment que le protocole sera allégé, sinon je pense leur dire que je veux arrêter le suivi. C’est drastique mais je préfère me surveiller toute seule et les alerter si mes taux deviennent vraiment problématique.
Courage à toutes !
Bonjour,
Merci pour ce message témoignant de l’absurdité des réflexions du corps médical. Ma grossesse a été complètement gâchée à cause d’eux. Ils ont refusés de me faire faire ce test sucre et je n’avais personne à qui en parler car c’est ma sage femme qui m’a pousser dans cette mascarade infernale du « diabète gesta ». On m’appelais jusqu’à parfois 19h le soir pour me dire que je n’avais pas fait toute mes piqûres de contrôle… en travaillant de jour il ne m’était pas possible de le faire 6 fois par jour aux heures précises fixés. J’ai fini par me mette en arrêt de travail a 5mois et demi de grossesse car je ne supportais plus ce stresse. J’étais persuadé de ne pas souffrir de diabète gesta et j’ai demandé aux médecins généralistes de me prescrire ce test sucré et aucun ne m’a répondu positivement estiment que « il est délicat de remettre en cause le diagnostic de mes confrères ».
On m’a rabaché toute ma grossesse que J’étais inconsciente et que je ne pensais pas à la santé de mon bébé, qu’il allait être très gros et que l’accouchement allait être très difficile si je ne me reprenaispas… ils ont fini par déclencher l’accouchement à j-15 cette fois estimant qu’il n’y avait pas assez de liquide amniotique. (Liquide contrôle par un cabinet externe quelque jours avant et pourtant jugé suffisant). J’ai passer cette grossesse, qui je précise était ma première, dans un état d’angoisse extrême et maintenu par ces soit disant médecins… je suis de nouveau enceinte de 6 mois, accidentellement cette fois, et je ne voulais pas de cette grossesse. Remettre ça encore, ce supplice morale et émotionnel, je n’etais pas prête alors j’ai rien dit aux médecins sauf lorsqu’il a fallu faire la déclaration. J’ai refusé tout suivi sauf échographie. Aucune prise de sang… je n’ai rien fait… au final c’était un très bon choix car je suis en paix et mon bebe va bien.
Bonjour
Même topo pour moi, pour ma 2nde grosse teste avec la boisson dégueu à la demande de ma sage femme. Le résultat revient légèrement au dessus de snormes sur une des 3 prses de sang du test.
Donc pareil rdv endocrino, 6 pic pic par jour. Je me fais engueuler par la sage femme, par l’endocrino. Alors qu’en dehors de test avec la boisson les taux n’étaient jamais au dessus des normes. J’ai envoyé chier ma sage femme quand elle m’a sorti que vu mes résultats j’aurai une césarienne et que bébé serait gros.
J’ai annulé mes derniers rdv. Et j’ai accouché par voies basses d’un petit gars en pleine santé de 3kg360, 50 cm. mon ex sage femme a reçu un sms bien cinglant à ce sujet.
J’attends le 3ème je ne referais pas ce test!
Bonjour, merci beaucoup pour tout vos témoignages. Voici le mien:
En tout debut de grossesse mon medecin me fait une prise de sang archie complète et la glycemie ajeun est a 0.92.
Ma gyneco qui a fait le suivi de grossesse m’explique qu’il n’y a rien qui valent la peine de s’en inquieter je n’ai pas de glucose dans les urines et aucun facteur de risque. Cette semaine la maternité prend le relais je suis a 32SA et la panique a bord prise de sang pour voir la encore je suis sur la limite. On m’explique que je dois donc être traité avec un protocole complet du diabete gestationnel.
J’ai un imc dans la norme et je n’ai pour l’instant pas pris beaucoup de poids 8kg depuis le debut de ma grossesse.
Je dois récupérer l’appareil pour surveiller ma glycemie et je suis convoquée pour 3 heures de rendez vous avec sage femme, infirmier et dieteticien.
Je suis sous le choc et j’ai le sentiment d’être entré a mon rendez-vous à la maternité et d’être ressortie comme etant un numéro de dossier. Et parce que le taux était limite il fallait me caler dans la case DG.
C’est sans doute un excès de zèle de leur part mais pour le coup je pense que parfois le mieux est l’ennemi du bien. En tout cas mon niveau de stress est hyper élevé depuis. J’ai l’impression detre passee du côté de lhyper medicalisation.
Effectivement je suis d’accord avec une de vous encore aujourd’hui on nous culpabilise et infantilise a outrance avec le fait que c’est pour bébé et que si on ne fait pas ce qu’il faut ( sous entendu ce qu’il nous impose meme par exces) .
Je me reconnais dans votre témoignage car j’ai eu a peu près la meme histoire.
Alors moi ce fut lors du test avec le boisson sucré et les 3 prises de sang au deuxième trimestre: Ma glycémie a jeun était de 94 mg/dl . Les autres glycémies après le sucre a 1h: 109 mg/ dl , donc bien en dessous de la norme qui indique du diabète . Et a 2h après le sucre a 89 mg/dl donc très en dessous de ce qui pourrait indiquer du diabète.
Malgré la bonne reaction de mon corps avec le sucre la glycémie au dessus de 1 point au jeun , au dessus de la norme labo a été suffisante pour pareil déclencher tout le protocol de soins du Diabete Gesta, alors que je ne fais donc pas d’hyperglycémies mais voila les normes sont les normes qu’on m’a dit.
On a meme prélevé mon hémoglobine glyquée en me disant que certainement elle serait élevé et en fait elle était parfaite voir dans la norme basse à 4.8. Donc vraiment a des km des chiffres qu’ont les vrais diabétiques.
Mais non rien a faire le processus à été lancé:
J’ai eu un rdv avec une diététicienne tres pénible qui m’a prise pour une mere n’ayant absolument aucune base en nutrition, elle a aussi regarde mon imc qui était de 25 , elle m’a dit Olalalala catastrophe vous êtes en surpoids! ( meuf je suis enceinte de 6 mois quoi, un imc de 25 n’a rien de particulièrement choquant pour une femme enceinte mais bon), elle a commencé a m’expliquer du genre: finit les sodas Madame, et le grignotage de chips et biscuits il faut que vous arrêtiez … par contre connaissez vous les légumes ? ( j’exagère a peine).
Puis ensuite rdv endocrino qui on a tout de suite voulu me mettre sous medicament anti diabétique ce que j’ai refusé formellement et j’ai du signe une decharche de refus de soin. On m’a fait passé pour une mere indigne et maltraitante.
C’était une période tres stressante ou j’avais beaucoup de stress en allait a mes rdv , et je sentait aussi le besoin de ne pas manger les jours précédant mes rdv par peur qu’on mengueule pour le poids ou les glycémies a jeun.
A mes yeux c’était juste de la lucidité , je me piquais donc pareil 6 fois par jour pour la glycémie et pendant le mois entier ou j’ai testé je n’ai jamais eu une fois un problème d’hyperglycémie meme en mangeant ce que je voulais donc pas du tout le menu restrictif de la diététicienne , uniquement celle du matin ont été une fois a 93 mg/dl – et une fois j’ai eu 95 mg/dl . Voila tout le reste super nickel , les post prandiale plus que optimale comme toujours.
Si j’avais le malheur de dire que je ne respectait pas le regime on me menaçait d’insuline, du coup je mentais en disant que je suivais a lettre le plan a alimentaire et on me félicitait on me disait que voila pourquoi mes glycémies étaient optimales. MAIS OMG au fond de moi j’hallucinai totalement!
Bref voila on a voulu me programmer une césarienne a 37 SA a cause donc de ce « diabetes »et une macrosomie fatale qui serait donc du encore une fois a ce ‘diabetes » et hop une nouvelle décharge de refus de soin au passage , ils ont mi dans mon dossier que j’étais une patiente difficile.
Puis après négociations j’accoucherai donc a 39 SA sous césarienne programmée ( suite a césarienne précédente trop rapproché) et d’un bebe macrocosme de….. attention …. 3,2 kg … bref bebe en parfaite santé.
Un cauchemar ce diagnostique.
Bonjour,
je viens partager un peu de mon expérience. J’attends mon 2e enfant, 8 ans après ma première. J’ai 38 ans, 51kg au compteur je n’ai pris que 5 kg en 6 mois.
En janvier je suis à jeun à 0,92 mg/dl, le gynéco me dit de me calmer un peu. En même temps on avait passé Noël + la galette des rois et autant vous dire que les gâteaux, c’est une histoire d’amour… Bon je prends le conseil au sérieux et je lève le pied 🙂 Passe alors le test avec les 75g de glucose. Mon taux a jeun est nettement meilleur qu’en janvier (chic seulement 0,78!), à 1h impec et à 2h je dépasse de 0,02. Je me liquéfie car à suivre les interventions et articles c’est très grave. Mes amis me rassurent, mon gynéco ne me téléphone pas… Bon on va être encore plus sage !
Je vois vendredi mon gynécologue qui me dit « Ah ya du DG, je vous donne un rdv avec un endo… ». Mais dans ma tête c’était même pas envisageable, a 5 min près mon taux aurait pu être en-dessous. D’autant que je lis que stress et chaleur augmente considérablement les faux positif. Justement au moment du test je vivais une période très stressante et la salle de l’examen était surchauffée.
Mes analyses étant toutes bonnes, ne faisant pas d’hypertension, le bébé étant dans la courbe normale de poids, bref je ne coche aucune case mettant en péril ma santé et celle de mon enfant. Pire, j’ai regardé mes analyses de 1ère grossesse, ma glycosurie était presque toujours au-dessus, j’ai un test sanguin à jeun à 0,01 dont personne n’a fait de cas, ma fille devait naître à 4kg, par contre test gesta limite mais en-dessous, elle est arrivée un peu avance (15 jours environ) et n’a pas de soucis.
Alors j’ai négocié et le médecin n’a pas insisté (au fond de lui je pense qu’il savait que ce n’était pas une alerte grave), j’ai promis de faire moins d’écarts, je mange beaucoup plus de crudités en début de repas (ce qui lisse la courbe de glycémie), je prends 1 carré de chocolat 80% avec du pain complet à 4h, bois thé et tisane sans sucre, je fais au moins 45 min de marche chaque jours grâce à mes border collie, mais je m’autorise du plaisir quand même 1 ou 2 fois/semaine. J’ai pas envie de tomber en dépression. La grossesse est déjà pas toujours facile si en plus on m’enlève le peu de réconfort ça serait dramatique.
C’est beaucoup de stress pour les futures mamans, surtout quand il y a un seul petit écart de 0,0x
Il est crucial d’individualiser les soins et d’éviter l’hyper-médicalisation pour permettre aux futures mères de vivre cette période sereinement.