Ah la soirée Pull à facettes… Rien que le nom attire, séduit, intrigue… On pense hiver, pull et cheminée ; on pense soirée disco et boule à facettes ; et on pense bien ! Le concept ? On s’empulle, pour passer une soirée mémorable, on danse, on rit, on mange et on boit, tout ça dans des pulls qui fleurent bon la grand-mère et qui célèbrent l’hiver. Jamais j’aurais osé rêver d’une soirée pareille et pourtant Merci Gertrude l’a fait !
Merci Gertrude est une asso culturelle à Bordeaux, qui, pour ce que je sais, organise des soirées avec des concepts franchement sympas, et toujours dans des lieux qui assurent un lien social, une occupation inédite, ou autre. Je connaissais déjà leur guinguette mobile, qui s’arrête dans des lieux toujours différents l’été, et cet hiver, pour ne pas nous laisser fort dépourvus, elle a lancé le concept de la soirée Pull à facettes. Parce que je suis une fille super occupée qu’on demande à toutes les soirées branchées*, je n’avais pu assister à aucune des soirées Pull à facettes qui ont eu lieu tout l’hiver au bar La Tencha. Alors qu’en j’ai su qu’une autre était organisée, en plein air (vive les pulls !) juste avant que le printemps ne pointe son nez, ni une, ni deux, j’ai enfilé mon plus beau lainage et j’ai accouru.
Ce coup-ci, le lieu était à Cenon, sous l’Estacade, lieu que je ne connaissais pas. C’est en fait un long tunnel, sous les voies de la LGV qui est en train d’être construite. L’association Le Bruit du Frigo a investi les lieux tout le weekend dernier avec la création du Tube, « un parc dont vous êtes le héros » qu’ils disent. Bref, je n’y suis pas allée en journée, je n’ai pu voir que les installations et déambuler sans vraiment les tester. Parce que moi, j’étais là pour danser !
Entre toutes les surprises et autres joyeuseries proposées par Merci Gertrude, le Karaokitch a ouvert les festivités : un karaoké où finalement, on entendait parfois davantage la foule en délire que la personne au micro, et où les vieux tubes ont embaumé nos cœurs (il y en a aussi qui ont voulu chanter des trucs déprimants du type Adele – beau mais déprimant – mais comme on était empullé, on a laissé nos cœurs pleurer avant de repartir Sous les sunlights des tropiques).
Et puis la Boum a commencé. Et là, mes hanches se sont déhanchées, mes bras ont beaucoup brassé et mon corps s’est trémoussé. Comme j’avais pu l’expérimenter à la guinguette mobile l’été dernier, la boum de Merci Gertrude se divise en différents quarts d’heure thématiques (on a eu le quart d’heure années 60, Bimbo, Roulotte, etc.), et chaque session se termine par un défi lancé à la foule, avec des cadeaux à la clef.
Houla hoop, déhanché, combat de coq sur mini ring, concours de traite, tout y est passé** ; des goodies de haute qualité étaient à la clef, c’était fou, c’était beau. J’ai rien gagné, si jamais cela vous intéresse. Oui, j’étais triste.
Le clou de la soirée a été l’élection du plus bel empullé. Et là encore, ma déception a été grande, puisque je n’ai pas remporté la mise. Mais la concurrence était féroce et les pulls de mes adversaires de toute beauté. Ci-dessous, la gagnante, à qui son pull allait vraiment à ravir !
Bref, MERCI beaucoup Gertrude, j’ai adoré, et on remet ça quand vous voulez !
Et je vous laisse avec un extrait de l’ambiance…
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* Oui oui, tout-à-fait, et en toute modestie et honnêteté !
** Le lieu tout en longueur m’a empêché, comme nombre de personnes, de voir quoi que ce soit à la plupart de ces activités, une estrade manquait mais le cœur y était !
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