Comme je l’expliquais ici, je suis depuis deux ans sinon passionnée, du moins très attirée, par la cuisine coréenne. Moi qui me cantonnais, quand il s’agissait de cuisine asiatique, au Japon ou à la Chine, voire au Vietnam, je ne laisserai plus jamais la cuisine coréenne de côté. J’ai découvert, au contact d’une famille coréenne chez laquelle j’ai vécu quelques mois, des plats pleins de saveurs, une belle convivialité, et des recette variées. C’est pourquoi quand il y a maintenant quelques mois, et même années, j’ai appris l’ouverture du restaurant Mokoji, pas loin de chez moi (dans le quartier Saint-Pierre), j’ai voulu m’y précipiter. Mais comme entre ce que l’on veut et ce que l’on fait il y a toujours un monde, ce n’est que la semaine dernière que j’ai enfin pu y goûter.
Presque surpris de se retrouver sans réel impératif, un jour de semaine, et Poupette étant à la crèche, nous avons pu, mon amoureux et moi, profiter de quelques heures à flâner en ville, sans but précis, comme nous le faisions autrefois*. Et nous avons fini par nous arrêter ici, pour un déjeuner improvisé. Je ne vous fais ma languir plus longtemps : c’est DÉ-LI-CIEUX ! Je ne peux que vous recommander de vous y arrêter un jour, ou de commander à emporter (ou même de vous faire livrer, s’il ne faut que ça !).
Bien-sûr, nous n’avons pas goûté toute la carte, mais nos deux plats nous ont parfaitement convaincus, et en particulier celui qu’a choisi mon amoureux (ah la la, il a toujours l’œil pour commander le meilleur plat de la carte !).
Il s’agit du Bulgogi Dopbap, du bœuf mariné dans une sauce indescriptible qui lui donnait un goût extraordinaire, puis sauté, pour un résultat plein de saveurs, tendre comme pas possible. Servi avec du riz, des petits légumes, le bol entier est difficile à finir tellement il est copieux.
Quant à moi, mon choix s’est porté sur le Japchae Dopbap. Bien moins photogénique que le précédent, il est tout de même également plein de saveurs. Ce sont des nouilles de patate douce (bon, honnêtement, je n’ai pas retrouvé le goût de la patate douce), sautées, là encore avec une sauce indéfinissable mais succulente. Et le plat, encore une fois, extrêmement copieux.
Les assiettes des voisins étaient également très tentantes, le tartare en particulier, que j’aurais bien pris en photo, pour le coup !
Nous avons accompagné nos plats de kimchi, condiment coréen traditionnel fait de chou fermenté. La première fois qu’on y goûte ça peut surprendre, mais vous verrez, on s’y fait très bien !
Côté prix, comme on le voit sur la première photo, les plats n’excèdent pas les 15 euros, ce qui est vraiment, selon moi, raisonnable, vu la quantité proposée ! Ce sont les mêmes prix midi et soir, donc on s’en sort à meilleur compte le soir que le midi, si on le compare aux formules proposées par les concurrents. Pas de menu, uniquement une carte, et une carte relativement restreinte, ce qui est signe de qualité (enfin, c’est ce qu’on dit !).
J’espère donc pouvoir bientôt retourner au Mokoji, et continuer d’explorer leur carte, où chaque plat est autant de souvenirs de ces merveilleux moments qui me paraissent maintenant si loin**. Des plats coréens typiques, bien différents des barbecues coréens que l’on peut retrouver beaucoup plus facilement dans nos contrées (même si j’adore les barbecues coréens !). Toutefois, l’authenticité, du moins celle que j’ai pu approcher, si elle se retrouve dans les recettes ne se retrouve pas dans les modes de dégustation : en effet, en Corée, à part la soupe et le riz qui sont amenés au moment de passer à table, tous les plats (et un repas en comprend beaucoup !) sont disposés au milieu des convives, qui se servent chacun d’un peu de tout. Pas d’entrée ni de plat unique, du partage, et encore du partage !
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* Oh la la, elle parle comme une vieille celle-là, à croire qu’elle a 101 ans ! 🙂
** Old woman, le retour !!
Mokoji, 13 rue du serpolet. Ouvert du mardi au samedi, midi et soir. Plus d’infos ici.
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